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DirectDrive Moins gourmande que la variation continue

John Deere propose une alternative à l'AutoPowr, avec moins d'hydraulique.

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Présentée lors du salon Agritechnica à l'automne de 2011, John Deere complète son offre de transmission avec la DirectDrive.

Cette boîte de vitesses à rapports et gammes robotisés utilise la technologie à double embrayage que l'on retrouve par exemple sur les véhicules automobiles du groupe Volkswagen, avec la transmission DSG.

Selon le tractoriste, la DirectDrive offre un niveau de confort égal à une variation continue et engendre moins de pertes de puissance.

Afin de vérifier cette affirmation, la DLG a passé le John Deere 6210R DirectDrive de notre test, ainsi qu'un John Deere 6210R AutoPowr doté d'une transmission à variation continue sur son banc de puissance et son banc de traction.

 

 

Technologie. Le double embrayage permet d'utiliser toutes les vitesses sans interruption de la traction. (Photo de gauche) Etagement. Les trois gammes adaptent la vitesse selon les travaux : A de 3 à 11 km/h, B de 6 à 22 km/h et BC de 16 à 40 km/h. (Photo de droite)

Passage des vitesses sans interruption

La démultiplication de la puissance fournie par le moteur est assurée par 24 vitesses avant/arrière. La boîte de vitesses est composée de 8 rapports mécaniques à passages robotisés. Ils sont répartis sur deux arbres intermédiaires, chacun muni d'un embrayage multidisque.

Les rapports 1, 3, 5 et 7 sont montés sur un arbre, tandis que les rapports 2, 4, 6 et 8 sont sur un second arbre. La technologie du double embrayage permet de passer d'un rapport à l'autre sans interruption de puissance de manière mécanique.

Derrière, trois gammes robotisées A, B et C offrent les 24 vitesses à la transmission. La lubrification se fait sous pression. La DirectDrive est disponible sur la gamme de tracteurs 6R équipés d'un moteur à 6 cylindres de 140 à 210 ch (6140R à 6210R).

En cabine, la transmission est pilotée à l'aide du même joystick que l'AutoPowr. La molette de ce dernier permet de sélectionner la vitesse cible, affichée au tableau de bord. L'opérateur a le choix entre deux modes de conduite, automatique ou manuel.

Ils sont sélectionnables depuis l'écran tactile. En mode automatique, la transmission gère elle-même le passage des vitesses en fonction de la charge du moteur. En mode manuel, le chauffeur monte et descend les 8 rapports à l'aide du joystick. Les gammes sont sélectionnées à l'aide de trois boutons sur l'accoudoir A, B et BC.

Un rendement supérieur

Après le passage au banc des deux tracteurs, il ressort que le 6210R DirectDrive développe 210 ch (à la prise de force) en puissance maximale, contre 206 ch pour le 6210R AutoPowr.

A la traction, le 6R DirectDrive atteint 191 ch, contre 176 ch pour l'AutoPowr en puissance maximale. La transmission à variation continue AutoPowr consomme 30 ch de puissance, contre 19 ch pour la DirectDrive, soit un rendement respectif de 85 % contre 91 % pour la DirectDrive.

Du côté de la consommation, là encore la DirectDrive est plus performante. Celle relevée lors d'un test réalisé au champ avec un déchaumeur est de 37,1 l/h, contre 39,7 l/h (+7 %) pour l'AutoPowr, soit une différence de 2,6 l.

Un rendement optimisé

En supprimant l'hydraulique de la transmission, le rendement de la boîte est optimisé et atteint 91 %.

• 210 ch à la prise de force et 191 ch de puissance à la traction.

• 24 rapports avant/arrière, dont 11 dans la plage de travail comprise entre 4 et 12 km/h.

• 3 gammes de travail et deux modes de conduite.

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